"Je fais le strict minimum" : que se cache-t-il derrière le "quiet quitting" ?
Extrait : « Face aux exigences parfois disproportionnées des entreprises ou des organisations, le Quiet Quitting peut être l'expression d'une véritable souffrance au travail et d'une détérioration des relations salariés-employeurs » estime Me Rocheblave, avocat spécialiste en droit du travail. Selon Me Rocheblave, « une autre réalité se retrouve également derrière le phénomène: le recours aux prud'hommes, soit l'outil principal dont dispose le salarié en cas de contentieux, a été mis à mal avec les années. Les saisines prud'homales ont diminué de plus de moitié sur les dix dernières années » alerte-t-il. Cette tendance découle, selon lui, d'une série de choix législatifs, comme le plafonnement des indemnités de licenciement ou la complexification de l'accès au juge prud'homal, qui a rendu l'accès à la justice plus difficile pour les travailleurs.